Au Xème siècle, le site de la combe à la serpent, alors couvert de forêt était, selon la légende, hanté par une « vouivre » (femme serpent) vivant au creux des rochers et se baignant dans la Fontaine d’Ouche … Plus prosaïquement, on peut penser que le lieu aurait abrité, pendant un temps, de nombreux serpents.
Au cours du Moyen-âge, les moines défrichèrent certaines parties de la combe et plantèrent de la vigne en terrasses. L’exploitation se poursuivit jusqu’au début du XXème siècle. Des prairies pour moutons, des vergers, ainsi que des plantations de résineux la remplacèrent ensuite.
Pendant les décennies suivantes et par manque d’entretien, le taillis se substitua progressivement aux pâturages et les dijonnais prirent l’habitude de venir randonner le dimanche, à la belle saison, dans ce site redevenu sauvage.
En 1962, la Combe fut intégrée dans les études de la future « ZUP » de Dijon/Lac afin de définit le périmètre de la zone naturelle à préserver et d’engager les premières acquisitions de terrains.
Dix ans plus tard, le Parc naturel de la Combe à la Serpent fut officiellement créé et les premiers travaux débutèrent en 1974, par la création de la zone sportive proche du quartier de la Fontaine d’Ouche. Parallèlement à ces travaux, les derniers achats de parcelles permirent une totale maîtrise foncière du site.
D’années en années, la Ville de Dijon poursuivra l’aménagement du parc en créant plus de 28 km de chemins ou sentiers de randonnée, des zones de pique-nique et de jeux, avec un constant souci de mise en valeur du site et de préservation des équilibres écologiques.
Véritable poumon vert de l’agglomération dijonnaise, ce parc de 333 hectares contribue largement à la qualité de vie des dijonnais.